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Elliott CARTER > Œuvres avec violoncelle
 
1-3. Sonate  [1952]
pour flûte, hautbois, violoncelle et clavecin
    
4. A Six Letter letter  [1996]
pour violoncelle
    
5. Enchanted Preludes  [1988]
pour flûte et violoncelle
    
6-9. Sonate  [1948]
pour violoncelle et piano
    
10. Con leggerezza pensosa  [1990]
pour clarinette, violon et violoncelle
    
11. Canon for 3  [1971]
version pour 3 violoncelles
    
12. Canon for 4  [1984]
pour flûte, clarinette, violon et violoncelle
    
13. Figment  [1995]
pour violoncelle
    
13. Elégie (d'Igor Stravinsky) [1944]
pour violoncelle
    
15. Figment II  [2001]
pour violoncelle
    
16. Elégie [1939]
pour violoncelle et piano
Alexis DESCHARMES, violoncelle
Sébastien VICHARD, piano & clavecin
Jean-Luc MENET, flûte (1-3)
Mario CAROLI, flûte (5, 12)
Hélène DEVILLENEUVE, hautbois
Nicolas BALDEYROU, clarinette
Nicolas MIRIBEL, violon

Avec pour fil conducteur le violoncelle, seul ou accompagné, ce programme est l’occasion d’une rétrospective dont on ressentira, probablement avec intérêt, les secousses stylistiques. Peu de choses en commun, par exemple, entre la belle Elégie pour violoncelle et piano (1939), œuvre tonale écrite sous l’influence de Nadia Boulanger, où Alexis Descharmes peut laisser se déployer une sonorité chaleureuse, et Con leggerezza pensosa (1990), pour clarinette, violon et violoncelle, partition pointilliste au lyrisme nettement plus contenu. Un fossé sépare également, bien qu’il ne soit plus là question de chronologie, A 6 Letter letter [...] et la séduisante rigueur du Canon for 4 (1984). Ce dernier gagne ici, par rapport à l’interprétation plus sèche des membres du Nieuw Ensemble (Naïve), un caractère presque intimiste. Les Enchanted Preludes (1988) bénéficient quant à eux d’un tempo plus rapide, qui permet à Alexis Descharmes et Mario Caroli d’animer ce dialogue d’une fébrilité particulièrement intéressante. Dans un registre voisin, la version en re-recording du Canon for 3 pour trois voix instrumentales égales (1971), à laquelle les harmoniques du violoncelle communiquent une touche d’irréel, est une belle réussite. [...] On trouvera dans les pièces pour violoncelle solo Figment (1995) et Figment II (2001) une musique profonde et surtout un terrain idéal pour la mise en valeur de l’équilibre du jeu d’Alexis Descharmes. [...]  Pierre Rigaudière – DIAPASON

[...] Le jeu de ce jeune violoncelliste est en effet admirable de netteté et de douceur, il a un phrasé pudique, hautement technique mais sans exhibition. Et une modestie très orgueilleuse qui met l’auditeur au risque de ses jeux avec l’hésitation, le souffle, bref la chair tendre de la musique. On le voit bien, l’épreuve passée, s’épanouir dans Haydn, Schumann voire même Xenakis. C’est lui qui emporte l’adhésion, même si tout le monde est impeccable, si impeccable dans ce disque. Son Carter est un ami, pas un exercice imposé, il en fait notre ami...  Jean Vermeil – CLASSICA

[...] Ces œuvres avec violoncelle, dont certaines sont arrangées par le violoncelliste Alexis Descharmes pour son instrument, offrent un aperçu varié de l’œuvre de Carter depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui. Accompagné de musiciens talentueux, habitués du répertoire contemporain, Descharmes interprète cette musique avec précision et fougue, induisant un phrasé subtil et attachant au modernisme de l’écriture de Carter et soulignant l’individualité de chaque partie pour former un ensemble cohérent.  Jérémie Szpirglas – LE MONDE DE LA MUSIQUE

A collection of pieces by Elliott Carter from 1939 to 2001 and centred on the cello playing of Alexis Descharmes, who also wrote the informative booklet that accompanies the disc and also adapted the 6 letter letter piece from the original for English horn. Although the disc contains some fascinating short pieces, particularly Fragment II and Enchanted Preludes for flute and cello, inevitably the main focus is on the two most well known pieces: the Sonata for flute, oboe, cello and harpsichord and the sonata for cello and piano, both ‘early’ successes for the composer the sonata for cello and piano an enduring masterpiece. Both these works are extremely well performed. In the harpsichord quartet, the rousing percussiveness of the first movement and jazziness of the cello part in the second are vividly brought out. The final movement catches the dancing nature of the rhythms.The expressiveness and big romantic tone that Alexis Descharmes brings to the cello sonata allows for the type of realisation of musical ideas that the composer has discussed in connection with this sonata - the distinction that is created between the chronometric time (in the piano part) and the psychological time (in the cello part).  Mark Dennis – MUSICAL POINTERS

With an ingeniously symmetrical program, cellist Alexis Descharmes and pianist Sebastien Vichard captivated the audience at the Phillips Collection Thursday night. The core of the concert alternated music by two composers: solo piano etudes by French impressionist Claude Debussy and works for solo cello by American modernist Elliott Carter. The pieces dovetailed into one another, creating a sort of meta-composition, bracketed at the beginning and end by a sonata for cello and piano by each composer. The evening began with a flawless rendition of Debussy's Cello Sonata. In Descharmes' hands, it was heart-rending without being sappy. His complete ease with his instrument made it seem like an extension of his soul. His low register in particular had a human vocal quality, and his plucked notes reverberated like a rock guitar. Descharmes approached Carter's music with the same romance and intensity as he did Debussy's, opening the door for even the staunchest traditionalists to appreciate Carter's dissonant and unpredictable style. His perfectly executed pizzicato double stops and feather-light enharmonics in "Figment for Solo Cello" and his animated solo conversation in "A 6 Letter Letter" proved him both a talented technician and artistic interpreter. Distractions of cell phones and latecomers showed on Vichard's face but never budged his impeccable sense of rhythm. In Debussy's "Pour les Arpeges Composes," he glided breathtakingly through the arpeggios. As he played an excruciatingly elementary scale in "Pour les Cinq Doigts," he emphasized the intruding dissonant tones, the grin on his face accentuating the irony of the etude. Carter's Cello Sonata was a musical workout for both players, and together they made artistic sense of the angular gestures that comprised the composer's groundbreaking composition.  Gail Wein THE WASHINGTON POST – Saturday, April 9, 2005

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