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Klaus HUBER > L'œuvre pour violoncelle
 
1. Ein Hauch von Unzeit Vlll  [1972] 
version pour quatre violoncelles
  
2. Transpositio ad infinitum  [1976]
pour violoncelle seul
  
3-4. Lazarus  [1978] 
pour violoncelle et piano
  
5. Rauhe Pinselspitze  [1992] 
pour violoncelle et buk
  
6. …ruhe sanft… in memoriam John Cage  [1992] 
pour quatre violoncelle et voix
    
7-12. Partita  [1954] 
pour violoncelle et clavecin
Alexis DESCHARMES, violoncelle
Sébastien VICHARD, piano (3-4) & clavecin (7-12)
Jean-Baptiste LECLÈRE, buk (5)
Découvrez la vidéo du concert donné à Paris à l'occasion du 90ème anniversaire de Klaus Huber, en sa présence.
Rien de ce qu’entreprend Alexis Descharmes ne laisse indifférent. Sa maîtrise technique est au service d’une musicalité tout aussi exceptionnelle et d’une curiosité active envers les œuvres nouvelles où rigueur ne rime pas avec froideur. Enthousiaste, Klaus Huber ajoute : « C’est quelqu’un qui sonde en profondeur toutes les dimensions d’une partition. Ses interprétations dévoilent toute la transcendance de ma musique. »  Gérard Condé – DIAPASON
Porté par une inspiration religieuse très forte - mais beaucoup moins déclarée que celle d'Olivier Messiaen -, la musique de Klaus Huber (né en 1924) témoigne également d'une exceptionnelle érudition dans des oeuvres qui sont à la fois d'aujourd'hui (inventions multiples) et de tout temps (permanence spirituelle). La production pour violoncelle (en solo, en duo avec piano, clavecin ou... percussions coréennes) permet un joli portrait du musicien suisse, qu'Alexis Descharmes brosse en équilibrant couleurs (riches) et contours (sobres).  Pierre Gervasoni – LE MONDE

Le timbre de la voix grave d’Alexis Descharmes, sa musicalité et sa dextérité technique confrontée aux diapasons différents des quatre violoncelles, chacun en scordatura, confèrent un naturel confondant à une partition délicate tout en tiers et sixièmes de tons et d’une éloquence remarquable. [...] La prestation du violoncelliste alterne vigueur et lyrisme avec autorité et celle de son complice de longue date, le pianiste Sébastien Vichard, pimente la partie de clavecin avec bonheur. Klaus Huber trouve en Alexis Descharmes un interprète doué et sérieux, apte à révéler la pleine transcendance de sa musique».  Christine Labroche CONCERTONET

Ces pages, magistralement interprétées, révèlent la palette expressive et les spéculations rythmiques mettant en valeur les silences, l’originalité de la pensée musicale si raffinée du compositeur suisse. Edith Weber L'EDUCATION MUSICALE

« Alexis Descharmes no es solo un magistral intérprete, sino alguien capaz de sondear en profundidad todas las dimensiones de una partitura », escribe Klaus Huber sobre el violonchelista. Y es que este busca el acceso al sentido ultimo de estas composiciones – cargadas de un significado tan humanista como espiritual – médiante un operativo riguroso en su preciso control del tiempo, del matiz armónico y del relieve textural.  Javier Palacio – DIVERDI

El máximo responsable de las distintas interpretaciones es el violonchelista francés Alexis Descharmes, el cual, según el propio Huber, descubre la verdadera profundidad y trascendencia de su música, ejecutándola de un modo brillante. Técnicamente impecable, y con una afinación exquisita, Descharmes se adecua perfectamente a los diversos estilos que se convocan en este compacto, buscando en ellos las razones humanas de la expresividad como forma de evolución del yo a través de los años y la maduración personal.  Paco Yáñez – MONDOCLASICO

Few composers have investigated the cello's range and capabilities quite as exhaustively as Klaus Huber, but the standout track here, "Ein Hauch von Unzeit" was not originally written for the instrument: Descharmes' mournful solo cello gradually acquires life as three further cellos join in, their lines weaving together with a timbral variety which in places recalls the piece's origins as a work for flute. Elsewhere, other elements provide teasing foils – harpsichord in the "Partita", Korean drum in "Rauhe Pinselspitze", a few murmurs of "John!" invoking Cage in "...ruhe sanft...", and most successfully piano in "Lazarus", where the relationship between the instruments is broken down to what Huber refers to as a few "crumbs" of sonic detritus.  Andy Gill – THE INDEPENDANT

Swiss composer Klaus Huber (born 1924) has a fondness for sounds that are ethereal and unorthodox. The Purcell- derived plaintive descents that open the four-cello version of Ein Hauch von Unzeit VIII (1972), a “lament on the loss of musical reflection” (here evocatively multi-tracked by Alexis Descharmes) develop almost floating relationships that are thoroughly modern. Lazarus (1978) subtitled “crumbs” for cello and piano, has pianist Sébastien Vichard working directly on the piano’s strings. The brief Rauhe Pinselspitze (The Hard Tip of the Paintbrush, 1992) pits cello pizzicato against a Korean drum, the buk (played by Jean-Baptiste Leclère), …ruhe sanft… (in memoriam John Cage) (1992) features four cellos over a background of the sounds of breathing and the name John. The early (1954) Partita for cello and harpsichord is like the work of a different, altogether more conventional composer.  Michael Dervan THE IRISH TIMES

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